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Les cahiers des Talents de l’Outre-Mer
Regard d’un talent de l’Outre-Mer sur le Japon
Deuxième puissance économique du monde après les Etats-Unis, avec 130 millions d’habitants, le Japon est composé globalement de quatre îles (Hokkaido, Honshu, Shikoku, Kyushu), de l’archipel d’Okinawa et d’un chapelet de 3600 îlots qui compte tenu de la délimitation des zones économique exclusives de 200 milles marins étendent le territoire national de 377 500 km2 à 4,4 millions de km2.
Une semaine à Tokyo
Tokyo et sa banlieue constituent la plus grande agglomération du monde. Les infrastructures mises en place pour le confort des 33 millions de personnes sont variées : réseaux ferrés extrêmement ponctuels et efficaces, voies aménagées pour les cyclistes, nombreuses toilettes propres et gratuites, abondantes machines à faire l’appoint, distributeurs de boissons fraîches omniprésents etc.
Dans la capitale, les emplois temporaires foisonnent. Certes le modèle conduit à une forme de précarité mais il contribue aussi à une atmosphère dynamique. Celui qui cherche du travail trouve du travail. De la personne qui nettoie les escaliers de métro, à l’ingénieur qui développe de nouvelles technologies chez Toyota, en passant par la demoiselle en costume qui dispense des tracts…
… dans l’éducation nippone, toute activité humaine, gratifiante ou non est respectable. De plus, un accord, même oral fait foi ; le contrat écrit n’est pas une nécessité. Les deux parties employeurs et employés respectent ce qui a été convenu. C’est un honneur et non une honte que de rendre service. Les japonais s’impliquent et s’appliquent réellement dans la qualité de leurs prestations.
Une semaine à Kyoto
Kyoto attire chaque année plus de 45 millions de touristes, japonais ainsi qu’étrangers. Ses multiples temples, sanctuaires, et jardins appellent à la méditation, au repos et au calme. Là, le temps s’arrête et tout aspire à l’harmonie. Dans cette ville vraiment traditionnelle, selon leurs habitudes, femmes, hommes et enfants de tout âge se promènent partout en yukata qui est dérivé du kimono.
Dans l’ancienne capitale impériale du Japon de 794 à 1868, les quelques 200 geishas, littéralement « personne pratiquant un art d’agrément », qui y œuvrent actuellement, ont toutes choisi ce métier. Leur rôle est de divertir par la musique, le chant, la danse, la cérémonie du thé, l’art floral. Si autrefois elles pouvaient être assimilées à des prostituées, ce n’est aujourd’hui plus le cas.
L’identité et la survie d’une culture aussi bien que le partage et la diffusion de valeurs passent par le maintien de professions qui en apparence paraissent désuètes. Il ne s’agit pas de refuser d’avancer, ni même d’ignorer le présent, la modernité, et notamment les nouvelles technologies mais plutôt de ne pas écarter les éléments qui constituent la singularité, le charme, l’originalité d’un espace.
Deux semaines au Japon
Kyoto et Tokyo, malgré leurs aspects très différents reflètent toutes les deux une image commune du Japon. C’est un pays où les gens font preuve d’honnêteté, de politesse, d’humilité, de confiance, d’attention, etc., Evidemment, ce n’est pas en ces qualités que réside l’explication à la faiblesse du taux de chômage (4%) mais ce sont les bases d’une société presque sans criminalité ni délinquance.
Article écrit par Aurore
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